Les collemboles sont très présents au Québec. On les observe autant dans les sols extérieurs que dans les habitations, surtout dans les sous-sols, les salles de bain et toutes les zones où l’humidité est élevée. Leur présence augmente au printemps, en été et après de longues périodes de pluie ou d’humidité concentrée.

 

Même s’ils deviennent gênants lorsqu’ils apparaissent en grand nombre dans les maisons, les collemboles jouent un rôle essentiel dans l’équilibre écologique. Ils décomposent la matière organique, contribuent à la formation d’un sol sain et soutiennent directement la biodiversité microbienne. En se déplaçant dans le sol, ils améliorent aussi l’aération et participent à la régénération naturelle des écosystèmes. En milieu extérieur, leur présence est donc bénéfique et nécessaire.

 

À l’intérieur, les collemboles ne causent aucune dégradation. Ils n’endommagent ni les meubles ni les matériaux et ne touchent pas à la nourriture. Ils sont seulement attirés par l’humidité et la matière organique en décomposition. Lorsqu’ils envahissent un logement, c’est presque toujours le signe d’un taux d’humidité trop élevé, d’une infiltration d’eau ou d’un manque de ventilation.