Mulots
Aspect physique
Il possède un aspect physique qui le distingue clairement des souris domestiques. Il mesure environ 7 à 10 cm pour le corps, avec une queue presque aussi longue, ce qui donne une longueur totale pouvant atteindre 20 cm. Son pelage est brun à brun roux sur le dos, avec un ventre d’un blanc pur et des pattes également blanches, créant un contraste très marqué. Sa queue est bicolore, foncée sur le dessus et pâle dessous, et couverte de fins poils. Le mulot a de grands yeux noirs bien adaptés à sa vie nocturne, ainsi que de grandes oreilles visibles, plus longues que celles d’une souris domestique. Son museau est allongé et pointu, orné de longues moustaches sensibles.
Les risques pour la santé sont réels, notamment à cause du hantavirus, une maladie rare mais grave transmise par les excréments et l’urine.
Le mulot, surtout celui qu'on retrouve au Québec (Peromyscus maniculatus, aussi appelé souris sylvestre ou souris à pattes blanches). Ils peuvent causer des dommages aux câbles, isolants, denrées alimentaires et matériaux de construction.
Au Québec, les mulots sont des petits rongeurs très présents dans les milieux naturels, mais aussi en périphérie des habitations rurales ou suburbaines. Le terme "mulot" est souvent utilisé pour désigner plusieurs espèces de petits rongeurs, mais dans notre région, le plus courant est le mulot sylvestre (Peromyscus maniculatus), aussi appelé souris à pattes blanches. Il est parfois confondu avec la souris domestique, mais s’en distingue par sa coloration (dos brun, ventre blanc, pattes blanches), ses grands yeux et ses oreilles bien visibles.
Ce rongeur est très bien adapté au climat québécois. Il vit principalement en forêt, dans les champs, les tas de bois, les vieilles souches et les bâtiments agricoles, mais entre aussi dans les maisons, particulièrement à l’automne quand il cherche un abri pour l’hiver. Il ne creuse pas de galeries profondes comme les campagnols, mais utilise souvent des cavités naturelles, des nids d’oiseaux abandonnés ou des amas de feuilles. En hiver, il peut s’installer dans les greniers, les sous-sols ou même les murs isolés.
Le régime alimentaire des mulots au Québec est assez varié selon la saison : graines, fruits secs, petits insectes, champignons, noix, et parfois même des carcasses de petits animaux. Ce sont des rongeurs opportunistes et très actifs, surtout la nuit. Ils jouent un rôle important dans l’écosystème en contribuant à la dispersion des graines et en servant de nourriture à des prédateurs comme les hiboux, les belettes, les renards et les couleuvres.
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Comportement :
Cycle de vie :
Régime alimentaire :
Prévention et contrôle :
Le mulot est nocturne, agile, et excellent grimpeur. Il est très méfiant et se déplace rapidement, ce qui le rend difficile à observer. Il creuse des galeries ou occupe des nids existants, souvent dans des endroits calmes et peu fréquentés. Malgré sa petite taille, il joue un rôle écologique important, notamment en dispersant les graines et en servant de proie à plusieurs prédateurs (rapaces, renards, belettes). Toutefois, sa proximité avec l’humain peut poser problème en raison des dommages matériels et du risque sanitaire potentiel.
Le mulot, un petit rongeur discret mais actif, suit un cycle de vie étroitement lié aux saisons. La reproduction commence au printemps, dès que les températures se réchauffent. Les femelles peuvent avoir plusieurs portées entre avril et septembre, chaque portée comptant de 3 à 8 petits. Les jeunes deviennent matures en à peine 6 à 8 semaines, ce qui permet une croissance rapide des populations. À l’automne, les mulots cherchent activement à entrer dans les maisons, remises ou cabanons pour y trouver chaleur et sécurité durant l’hiver. Ils n’hibernent pas, mais deviennent plus discrets et économes en énergie.
Le régime alimentaire des mulots au Québec est assez varié selon la saison : graines, fruits secs, petits insectes, champignons, noix, et parfois même des carcasses de petits animaux. Ce sont des rongeurs opportunistes et très actifs, surtout la nuit. Ils jouent un rôle important dans l’écosystème en contribuant à la dispersion des graines et en servant de nourriture à des prédateurs comme les hiboux, les belettes, les renards et les couleuvres.
La meilleure stratégie est de bloquer l’accès aux bâtiments en colmatant les ouvertures de plus de 6 mm. L’entretien du terrain est aussi essentiel : couper les hautes herbes, éloigner le bois de chauffage des murs et bien ranger les déchets alimentaires. Si l’infestation est déjà présente, des pièges mécaniques ou des boîtes appâtées (sans poison si présence d’enfants ou d’animaux) peuvent être utilisés.
Dans les cas plus avancés, iI est recommandé de faire appel à des professionnels de la lutte antiparasitaire pour un traitement efficace.
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